D'après l'oiseau de ciel de René Magritte
Léger comme une plume
Emporté par le vent
Né de l'azur du ciel
L'oiseau lyre chante gaiement
Le soleil disparait à l'horizon
Fier de sa beauté
De ses ailes bercées de cotonneux nuages
Il flotte dans l'air assombri
Mais tel Icare plongeant dans l'immensité de l'océan
Portant le lourd fardeau de son ego
L'oiseau de lumière descend de plus en plus
Ses ailes n'arrivent plus à le porter
C'est la chute implacable vers les profondeurs abyssales
Là où le temps s’arrête, où la vie s'échappe
Le ciel n'est plus que noirceur
La beauté céleste disparait avec lui
Seuls répondent aux cris d'effroi de l'oiseau
Les murmures des vagues, indifferentes